» Nous sommes une opposition qui ne cherche que la paix. Le retour de la Paix au Nord-Kivu, la Paix en République Démocratique du Congo », a déclaré Felia TSHIPASA Masika au nom de la coalition des formations politiques de l’opposition.

Composée du PPRD de Joseph Kabila, Ensemble de Moïse Katumbi, Ecidé de Martin Fayulu, la COFEDEC de Filia Tshipasa Masika, ARC de Elysée Munembwe, du LGD de Matata ou encore, l’alliance Congolaise des démocrates, tous ont accueilli ce dimanche 15 décembre 2024 la Présidente de la COFEDEC à Goma.

Deux jours après le meeting ténu au quartier général de Ensemble pour la République où la coalition a lancée officiellement le refus contre la révision ou le changement de la Constitution en vigueur en RDC.

À son arrivée Filia TSHIPASA Masika n’a pas hésité à solliciter de la Presse une collaboration pacifique et constructive à ses propres mots.

« Je voudrais ici passer un message à ceux qui nous soutiennent, la Presse. Je demande à ce que la Presse soutienne l’opposition réunie. C’est une opposition pacifique et Républicaine.

Évitez de nous coller à la peau ce que nous ne pensons pas.

Nous ne sommes pas une opposition sanguinaire, nous sommes une opposition qui cherche la paix; plus précisément, celle de cette province (Nord-Kivu) qui a longtemps souffert.

Les journalistes qui se donnent à déformer le message de l’opposition, doivent cesser.

Nous n’avons pas cherché des voies autres que la voie pacifique et démocratique. Nous disons nos droits tel que la Constitution le dit.

Et d’ajouter :

Le peuple nous a appelé, le peuple a dit »: Vous nous aviez prévenu l’année passée, jusqu’aujourd’hui rien ne change; pire encore, nous sommes en danger, la souveraineté nationale est en danger.

Et nous, nous avons répondu aux demandes du peuple qui nous a dit : » Faites attention, sinon nous allons appliquer l’article 64 de la Constitution ».

C’est la cause de la Nation qui nous unis. Nous sommes unis parce que nous savons que nous sommes Congolais, un peuple avec une histoire. Nous ne voulons pas que celle-ci soit déformée, retournée et changée. La vérité de l’histoire doit être dite telle qu’elle.

Le pays était déchiré, mais il a été réunifié par un sacrifice et les efforts des hommes qui, certains d’entre eux, nous ont précédés dans la félicité parce qu’ils se sont donnés au sacrifice suprême pour la cause de la Nation.

Nous regrettons qu’un bon matin, certaines personnes dans la gourmandise du pouvoir, veulent toucher à notre pacte Républicain, notre Loi fondamentale.

C’est pour toutes ces raisons que vous et moi, sommes réunis pour dire non à la modification et à la révision ou, au changement de la Constitution.

En 2018, un Président sortant avait passé le pouvoir à un Président entrant, et nous pensons que c’est cet élan qui doit continuer.

Au lieu de s’occuper de la Constitution, le gouvernement doit plutôt s’atteler qu’aux attentes de la population, notamment, la paix et la récupération de territoires occupés. Malheureusement, nous constatons depuis une année déjà, plus de territoires sont encore occupés que récupérés.

Ils disent que la Constitution est pour les étrangers, alors que, un texte ne devient une Constitution qu’après son adoption par le peuple. 

Dire aujourd’hui que la Constitution du 18 février 2006 est des étrangers, c’est seulement un argument de mensonge sur lequel le pouvoir a décidé de s’asseoir, à dit l’honorable Dieudonné Bolengetenge Balea, secrétaire général de Ensemble pour la République.

Rédaction 

 

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