Ces dernières années, la femme congolaise se révèle de plus en plus comme un acteur crucial dans la lutte contre le changement climatique. Toutefois, malgré une mobilisation croissante, leur nombre reste insuffisant pour relever ce défi mondial, principalement en raison d’un manque de connaissance des enjeux climatiques.

Le projet Mwanamke Mlinzi wa Ikolojia a vient d’être officiellement lancé à Goma, au Nord-Kivu. Ce projet, qui se traduit par « Femme protectrice de l’écologie » en français, a pour objectif de renforcer le rôle des femmes dans la lutte contre la crise climatique.

Gratias Kibanja, coordinatrice de l’ONG Women in Action for Human Dignity (WADHI asbl), a souligné l’importance de repositionner les femmes dans cette bataille. « La femme n’est pas seulement pollueuse de l’environnement, elle est une actrice incontournable pour sa sauvegarde. Elle a simplement besoin d’information pour agir efficacement », a-t-elle déclaré.

Gracias Kibanja a mis en avant le fait que le manque d’accès à l’information empêche souvent les femmes de jouer pleinement leur rôle de protectrices de l’environnement. « Elles ont besoin d’être orientées et équipées des connaissances nécessaires pour agir de manière optimale », a-t-elle ajouté.

Soutenu par le Women’s International Peace Center, le projet Mwanamke Mlinzi wa Ikolojia vise à pallier ce déficit d’information. Il prévoit des activités telles que des tables rondes, des tribunes d’expression populaire, des ateliers et des actions de plaidoyer pour renforcer l’implication des femmes et des jeunes filles.

En outre, des initiatives génératrices de revenus respectueuses de l’environnement seront encouragées, incluant la fabrication de charbon écologique, la promotion de foyers améliorés et l’introduction à l’apiculture.

La première table ronde organisée dans le cadre du projet a rassemblé plus de 100 femmes et jeunes filles de Goma et des environs. Les discussions ont porté sur l’implication des femmes dans la lutte climatique, les défis à surmonter et l’impact potentiel de leur engagement sur la crise climatique.

Rédaction 

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