Dans une note circulaire rendue publique le 10 octobre 2024, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, Augustin KABUYA, a affirmé son intention de pouvoir mobiliser les instances de son parti pour une campagne de sensibilisation en faveur de la révision constitutionnelle, une initiative reçue de mauvaise augure par les partis politiques de l’opposition Congolaise.

Dans une interview accordée à la rédaction de Kivu reporter, la coordonnatrice adjointe de la ligue des femmes d’ensemble pour la République Nord-Kivu 1, a exprimé son inquiétude par rapport à l’initiative entreprise par Augustin KABUYA et son parti, UDPS, visant à modifier la Constitution actuellement de la RDC.

Selon Brigitte They They, il y a d’autres priorités qui nécessitent l’attention du parti présidentiel surtout, la situation sécuritaire de la province du Nord-Kivu et de l’Ituri.

« Quelle opportunité de penser maintenant à la révision Constitutionnelle en République Démocratique du Congo pendant que rien ne va? », s’est interrogé, Brigitte They They.

Et de poursuivre :

« Le pays fait face à plusieurs défis sécuritaires, socio-économiques et d’autres plus importants que ça. Pour la province du Nord-Kivu, par exemple, la priorité des priorités est la paix. De même pour la province de l’Ituri voisine « , a-t-elle dit.

Au début du mois d’octobre en cours, le secrétaire général du parti présidentiel se dit favorable à la révision de la Constitution actuelle de la RDC pour trois raisons entre autres, l’origine de la loi fondamentale, les lacunes qu’elle présente et l’impact qu’elle a sur mandat présidentiel.

Selon lui, « les cinq ans de mandat présidentiel ne sont pas effectifs, une partie de cette durée a été consacrée, dit-il, aux négociations pour la formation du Gouvernement et cela réduit la durée réelle du mandat à environ trois ans », estime-t-il.

 Un argument qui, visiblement ne passe pas dans les oreilles de l’opposition et de la société civile.

Pour l’actrice politique du Nord-Kivu, la durée de mandat évoquée par KABUYA, entre dans l’article 220 al. 1, une matière verrouillée par le constituant originel.

« Nous avons seulement besoin de la paix, le Nord-Kivu a besoin de la Paix« , a-t-elle conclu.

LUKEKA M NATHANAËL 

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