Photo prise au marché Alanine à Goma, crédit kivureporter

Par LUKEKA M NATHANAËL 

La terre dans sa globalité fait face aux problèmes environnementaux. L’Afrique de manière générale et la République Démocratique du Congo en particulier, ne sont nullement à l’abri des menaces auxquelles la planète toute entière est exposée du fait des actions néfastes de l’homme.

À Goma au Nord-Kivu, les artistes chorégraphes ont, dans l’objectif de remédier aux problèmes actuels notamment, la gestion de déchets, mobilisé les communautés de la ville pour lutter contre la pollution de l’environnement.

Jeudi 16 janvier 2025, une coalition des organisations d’artistes chorégraphes et environnementalistes a réalisé des activités de sensibilisation à travers une pièce tournée sur la poubelle du marché Alanine au quartier Himbi, à Goma.

La pièce « Uniform World » est un langage qui représente un monde uniforme ou une expression d’un monde unifié au tour des valeurs culturelles (symbole d’un amour universel).

Pendant que d’autres artistes se produisent dans des salles climatisées, eux ont choisi la poubelle qui se développe au centre d’un marché où s’approvisionnent des milliers de personnes à Goma.

Selon Hangi Luanda Bienco, il est difficile de protéger la vie sans la protection préalable de l’environnement puisqu’ils sont liés.

Et de dire :

Les artistes veulent contribuer et parler à la communauté pour dire que chaque communauté doit se prendre en charge dans la protection de l’environnement.

Le plus grand problème est que, là où il y a de la nourriture, c’est là que se développe une grande poubelle, déclare, Hangi Luanda Bienco, directeur de JENGO Culture SARL pour illustrer l’état paradoxal du marché Alanine.

« Uniform World », nous l’avons fait à la poubelle pour une seule raison, nous ne voulons plus voir ces immondices ici et que nos mères ne puissent plus vendre la nourriture à côté de la poubelle, ajoute Bryan Rash, artiste musicien et chorégraphe.

En croire les vendeurs et les jeunes journaliers du marché Alanine, les déchets collectés dans cette installation commerciale seraient dégagés deux ou trois fois par an, situation qui représente une véritable menace non seulement à l’environnement, mais également, à la santé publique de toute la ville de Goma.

LUKEKA M NATHANAËL 

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