À l’heure où le Monde est plus que jamais menacé par le réchauffement climatique, le rôle des abeilles devient crucial et capital dans la régulation de la biodiversité, dans la protection de l’environnement, ainsi que dans la promotion de l’entrepreneuriat éco-responsable.

En marge de la célébration de la semaine mondiale dédiée à l’abeille, des journées portes ouvertes sont organisées à l’espace Kingapori abritant la ferme école agroécologique, « Vijana sote kazini », l’ objectif étant de faire savoir au public les avantages liés à l’abeille dans la protection de l’environnement.

En matière de biodiversité, l’abeille ou rien! S’il n’y a pas d’abeilles, il n’y a pas de récoltes. S’il n’y a pas d’abeilles, il n’y a pas également , de multiplication des plantes , a déclaré Jean Philippe BYAMUNGU TSHAGAZI, initiateur de la ferme école agroécologique, »Vijana sote kazini », un espace érigé à Goma au Nord-Kivu.

Le rôle des abeilles est d’une importance cruciale, hormis le fait qu’elles produisent du miel dans les cruchers, elles participent activement à la pollinisation entre les différentes espèces de fleurs.

Selon l’expert, c’est grâce à l’abeille qui a la production agricole, mais aussi, la production de l’environnement. Une interdépendance entre ces insectes et la production végétale qu’il explique en appelant la population de Goma à protéger les abeilles, indispensables dans le transfert du pollen (organe mâle) vers le pistil (organe) femelle des plantes à fleurs.

Quelle conséquence lorsque l’abeille n’est pas protégée ?

L’Abeille en tant que pollinisateur, ellebest à protéger puisque les abeilles jouent un grand rôle dans la nature, dans l’environnement, non seulement qu’il y a du miel, mais aussi d’autres dérivés des ruchers. 

Départ l’importance qu’elles affichent, les abeilles restent une grande préoccupation pour tous. Si l’humanité n’arrive pas à protéger les abeilles, les populations du Monde peuvent s’assurer du manque de nourritures dans les jours à venir, a indiqué Monsieur Jean Philippe BYAMUNGU TSHAGAZI.

Et d’ajouter:

« Tout le monde verra certainement une abeille, mais il faut la protéger », recommande-t-il.

À ce titre, l’abeille est perçue comme un vecteur du développement. Il y a des soins que les personnes humaines reçoivent grâce au miel et certains dérivés de ce qui intervient dans les soins de santé, proviennent de ces insectes, a-t-il conclu. 

Pour la ferme école agroécologique, plus de cinquante milles plantules d’arbres sont produits chaque année pour permettre le reboisement à Goma et dans le territoire de Nyiragongo ce qui crée un environnement propice au développement des abeilles et un cadre d’inspiration de l’entrepreneuriat vert dans la région.

LUKEKA M NATHANAËL