Depuis l’année 2023, la date du 2 août a été déclarée, journée de commémoration des millions de Congolais et Congolaises, victimes des atrocités liées aux conflits armés pour de raisons économiques.
Décrétée en une journée nationale de commémoration de « GENE-COST », c’est -à-dire, génocide dû aux raisons économiques, par la Loi nº22/065 du 26 décembre 2022, en hommage aux victimes, la Nation Congolaise a démontrée qu’elle n’a pas oublier ses fils et filles tombés sous la cruauté du Rwanda et de l’Ouganda (guerre de six jours) au 21 ème siècle et de colons au 20ème.
Pour l’année 2024 qui marque la deuxième édition de la commeration, la cérémonie officielle a eu lieu à Kisangani dans la province de la Tshopo.
Kisangani, ville historique qui a vécu les affrontements de deux armées étrangères sur le sol Congolais, à savoir, le Rwanda et l’Ouganda. Dans la commune de MAKISO, toute une famille de six personnes, enterré dans une fosse commune, le lieu a été choisi par le Fonds national pour la réparation des victimes pour accueillir.
Si MAKISO est pour KISANGANI ce que KIBATI représente pour le Nord-Kivu, ce sont les provinces de l’EST qui sont les plus touchées par les atrocités, d’où le vocable « guerre de l’EST », un mot qui ne passe pas pour les acteurs de la NDSCI.
« Nous avons remarqué que ça soit du côté de nos gouvernants comme de gouvernés, il y a toujours le vocable, guerre de l’EST. On se demande, est-ce qu’il y a un pays appelé Est?, pourtant nous avons un seul pays, la RDC », s’est interrogé, Germain MIRONYI, coordonnateur provincial de la NDSCI au Nord-Kivu.
Vendredi 2 août 2024, plusieurs activités ont organisé en ville de Goma à l’occasion de la commeration de la deuxième GENECOST.
La nouvelle dynamique de la société civile et le collectif de jeunes solidaires du Congo Kinshasa ont organisé une journée de réflexion au siège du COJESKI à Goma.
Pour Germain MIRONYI, » il faut une correction, on n’a pas une guerre de l’Est. C’est plutôt, la guerre en RDC. C’est la RDC qui est victime »
Et d’ajouter :
« C’est une occasion pour nous de sensibiliser toutes les communautés de l’EST à l’ouest, du Nord au Sud de la RDC, afin qu’ensemble nous puissions chercher les pistes de solutions à cette guerre injuste », a conclu l’acteur de la société civile.
LUKEKA M. NATHANAËL