Image tirée de la cérémonie à la prison Centrale de Kangbayi à Beni

Ce mardi 08 avril 2025 à Beni, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, général Major Somo KAKULE Évariste a procédé à la libération de Cent dix et sept prisonniers bénéficiaires de la grâce présidentielle à la Prison Centrale de Kangbayi dans le grand-Nord.

Parmi les détenus libérés, on note trois femmes et septante et quatre (74) militaires. La séance de libération fait à l’arrêté Ministériel du 13 mars dernier du Ministre de la justice Congolais, Constant Mutamba pris en conformité avec l’ordonnance présidentielle.

Après avoir expliqué la circonstance et conseillé les prisonniers libérés, l’autorité provinciale a insisté sur le fait que les détenus civils libérés, doivent changer le comportement avant d’intégrer la communauté et les orientations seront données aux militaires libérés à leur centre de formation de Nyaleke, où ils seront pris en charge et orienter dans les unités de provenance afin d’assurer leur discipline.

À la veille de l’année en cours, Félix Tshisekedi avait signé une ordonnance présidentielle accordant une mesure collective de grâce.

Contenus de la mesure

Signée dans les dernières heures de l’année 2024 soit dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1ér janvier dernier, l’ordonnance de grâce présidentielle fixait le cadre des grâces à venir.

Les peines inférieures à cinq ans pourront être totalement remises, tandis qu’une réduction de cinq ans pourra être accordée pour les condamnations égales ou supérieures à cinq ans.

La peine de mort quant à elle, pourra être commuée en servitude pénale à perpétuité, et les peines à perpétuité ramenées à vingt ans.

Dans le même temps, à Kinshasa, trois sujets Américains, Marcel, Benjamin et Taylor ont été évacués aux Etats-Unis pour y purger leur peine, renseigne la porte-parole du Président de la RDC, Tina Salama.

Ces derniers avaient été condamnés dans le cadre du coup d’État manqué du 19 mai 2024.

Pourtant, dans son contenu, la mesure exclut les personnes condamnées pour des crimes graves comme les violences sexuelles, les détournements de fonds publics ou les atteintes à la sûreté de l’État.

Toutefois, l’exécution de la mesure de grâce servirait également au désengorgement de cette maison carcérale qui comptait jusqu’alors, 1573 détenus dont 72 femmes.

Rédaction

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