par LUKEKA M NATHANAËL
Ce week-end à Kinshasa, la Première Ministre et cheffe du gouvernement Congolais s’est opposée à la décision du Ministre du travail tendant à l’augmentation du SMIG de fonctionnaires, agents de l’État et travailleurs du secteur privé en RDC en cause, vice de procédure contenu dans la mesure du Ministre de travail.
Le nouveau SMIG sur décision du ministre du Travail devait passer de 2,5 à 5 dollars américains par jour et cela à partir du premier février 2025. Cependant, ni le Conseil National du travail, ni la représentation du patronat et le syndicat n’auraient pas été consultés au préalable tel que l’exigeait la procédure.
Selon la cheffe du gouvernement Congolais, la forme et le fond de la mesure n’ont pas été respectés par le Ministre du secteur du travail. Le Ministre est donc reproché d’avoir décidé de manière Unilatérale.
Les fonctionnaires, agents de l’État et travailleurs du secteur privé se frottaient déjà les mains puisque leur salaires allaient doubler pour la plupart d’entre eux dès le premier février prochain.
Le refus de la première ministre repose d’abord, sur la forme et souligne que le Ministre du travail ne peut décider Unilatéralement concernant une telle mesure que seule la primature pourrait décréter.
La cheffe du gouvernement a par ailleurs affirmé que ni le Conseil national du travail, ni les syndicats n’ont été sollicités par les ministres avant la signature de son arrêté,
renseignent nos sources.
Toutefois, la première ministre dit attendre les éléments saillants avant de signer un décret y relatif.
Le patronat Congolais des entreprises (FEC) avait déjà critiqué la mesure allant jusqu’à solliciter du ministre, une harmonisation des points de vue.
Selon le Ministre, « la décision avait été prise à la suite d’un dialogue social engagé en octobre dernier avec les organisations patronales et les syndicats de travailleurs« , a-t-il dit. L’objectif selon lui était de réduire l’écart croissant entre le salaire minimum et le coût de la vie au Pays.
LUKEKA M NATHANAËL